Fille des Forges
La première fois que Marie-Françoise Sainvet est entrée au Centre, il s’appelait encore le Centre Social des Forges. Alors le titre de ce portrait était trouvé bien avant d’aller discuter avec elle et de faire plus ample connaissance. Pourtant, après l’entretien, nous nous sommes dits que nous aurions tout aussi bien pu écrire Battante ou la Femme aux deux césars. On vous explique pourquoi.
En 1996, Marie-Françoise intègre un groupe d’échange entre femmes. « Je m’y suis sentie bien tout de suite. On pouvait discuter sur des thèmes du quotidien que l’on avait choisis ensemble. Et en plus, j’étais la seule à avoir un véhicule. Je passais donc chercher les participantes chez elles. Je me sentais utile ».
Très vite, elle est choisie pour représenter le groupe au conseil d’administration. « J’ai dit oui, sans vraiment savoir où j’allais nager" !
Puis c’est le parcours classique, après le CA, le bureau. Et depuis 2 ans, Marie-Françoise est présidente. « C’était un challenge. Jocelyne David m’a beaucoup accompagnée et a été très à l’écoute des questions que je pouvais me poser. »
Aujourd’hui, si elle s’estime encore un peu timide, elle n’hésite cependant pas à aller à la rencontre de la nouvelle communauté de communes pour discuter des projets de l’association.
Chaque femme, si on apprend à la connaître, est remarquable. La présidente du CSC du canton de Ménigoute a su mener de front sa vie de femme et de mère, sa carrière professionnelle et son engagement bénévole. « Avec mon mari, nous avions une exploitation agricole. A un moment, j’ai eu envie de changer de voie. J’ai préparé le concours d’aide soignante. Le soir, après être allée chercher les enfants à l’école, nous faisions tous les 5 nos devoirs sur la table de la salle à manger ».
Et cette histoire de césars alors, c’est quoi ? Il s’agit en fait de CS Césars. Ils ont été remis lors de l’assemblée générale 2010. Marie-Françoise en a obtenu 2 : celui de la bénévole la plus investie et celui de la bénévole qui pilote l’action la plus appréciée, la bourse aux vêtements. C’est l’applaudimètre qui en a décidé ainsi. J’en suis contente parce que c’est une action qui me tient à coeur et qui me permet de rester en lien avec les bénévoles. »
