Le temps ? On le trouve.
Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Florence Proutière. Florence était élue présidente du centre socioculturel de Nueil-Les-Aubiers au moment où Nicolas Sarkozy était inquiété pour avoir passé des vacances sur le yatch de Vincent Bolloré. Alors, vous vous souvenez de la date ? Non ? Allons donc lui demander d’éclairer notre lanterne. Nous vous invitons à nous suivre.
C’est le travail qui amène Florence à s’installer dans les Deux-Sèvres en 1997. Elle met un premier pied au Centre en 2001, comme représentante de l’association de parents d’élèves d’abord. Puis, ses filles vont fréquenter l’accueil de loisirs plusieurs années. Elle croise rapidement Jean-François Salesses, le tout nouveau (et tout jeune) directeur. Elle intègre le conseil d’administration et le bureau.
C’est Claude Guionnet, alors président, qui lui suggère de lui succéder. Hésitation, « mes filles étaient petites, je travaillais. Je l’ai fait parce qu’il y avait une équipe de salariés et un bureau pour m’épauler. Le temps, on le trouve. C’est un poste exigeant. Il faut assurer la mission à hauteur de ce que l’on peut et surtout, de ce que l’on veut. » C’était en 2007.
Quand elle fait le bilan aujourd’hui, Florence nous confie qu’elle a changé et que tout ce qu’elle a pu apprendre dans cette fonction, elle le met à profit, y compris dans son travail. "Je suis formatrice en maison familiale rurale. J’essaie de travailler plus en partenariat, par exemple. Et le fait d’avoir la fonction employeur, me donne un angle de vue complémentaire sur le monde du travail. Je ne l’aurais jamais eu si j’avais été salariée toute ma vie. »
« Mon moment préféré, ma petite bulle de fin de saison, c’est terre de danses », avoue Florence. Ce qui la fait vibrer, c’est de se retrouver avec les autres bénévoles et de partager des spectacles avec les habitants. La culture est un outil très prisé pour aller vers les habitants, pour faire sortir le Centre de ses murs. Florence confirme. « Sans le CSC, beaucoup d’habitants n’auraient jamais mis les pieds à un spectacle de danse. Aujourd’hui, ils côtoient les artistes, participent à l’intendance ou au catering. Cela nous permet à tous de sortir de notre quotidien et de notre milieu habituel. »
On dirait que nous touchons du doigt le développement du pouvoir d’agir, non ?
Messages
1 Le temps ? On le trouve., 26 mars 2015, 14:22, par THIBAUD Pierre
Merci Florence pour ton boulot remarquable au sein de ton centre. Je comprends que cela doit être difficile de mener de front, une vie de famille, un travail, et un engagement bénévole exigeant.
Tu l’a fait et c’est bravo
Je n’oublie ta présence et ton investissement dans nos instances fédérales, c’est vraiment un plus pour nous tous.
Amitiés
Pierre